Terminal EMR
En 2013, la Région Bretagne lançait un plan de développement structurant pour BrestPort qui visait à accueillir et développer les industries liées aux énergies marines par la réalisation d’infrastructures maritimes nouvelles et l’aménagement des surfaces disponibles du polder. Cette dernière a ainsi engagé 250 millions d’euros dans la construction de ce polder. Ce chantier capital est devenu un atout considérable : disposer d’un quai de 400 m dédié aux colis lourds et une surface de +50ha, déjà partiellement opérationnel et entièrement disponible d’ici 2027 pour accueillir les industries de l’éolien.
Les caractéristiques sont les suivantes :
Un quai de 400m de long avec une plateforme de manutention de 100m de profondeur permettant d’accueillir tout type de manutention (levage par grue heavy load, roulage par spmt)
Portance de 10 à 64t/m²
Un tirant d’eau de 8m CM de profondeur de 12 m au niveau de référence (12,25 m LAT) au quai
50 ha de lots industriels connectés aux réseaux
Des voiries lourdes reliant les lots industriels au nouveau quai
Un parking de 1 100 places.
Ce projet est aujourd’hui partiellement opérationnel, et son quai est utilisé depuis 2020 :
Haizea, fabricants de mâts d’éoliennes et de monopieux, a ainsi assemblé à Brest les mâts des 62 éoliennes du projet éolien offshore Ailes Marines de 500 MW de la baie de Saint-Brieuc. Haizea fournit également des tours d’éoliennes pour les projets en cours Yeu-Noirmoutier et Dieppe-Le-Tréport jusqu’en 2026.
Navantia-Windar a assemblé des éléments des jackets du parc éolien offshore de Saint Brieuc.
Eolink prévoit de réaliser entre 2026 et 2027 l’assemblage du démonstrateur France-Atlantique de 5MW, comprenant l’intégration de la turbine et des pales à Brest.



InFloW
POSITIONNEMENT DE BRESTPORT SUR LE MARCHÉ DES EMR
Positionnement
- Prioriser une activité pérenne d’assemblage/fabrication de flotteurs, avec l’objectif de servir les parcs français et européens ;
- Garder un modèle flexible, avec la possibilité de réaliser l’intégration des turbines, particulièrement pour la Bretagne Nord, et permettre de répondre aux besoins de l’éolien posé ;
Répondre aux opportunités avec une offre industrielle complète pour une ferme flottante jusqu’à 15 éoliennes/an ;
Développer une industrie secondaire de la transition écologique (H2, hydrolien, propulsion vélique, etc)